Publié le : 03 mai 20215 mins de lecture

Lorsque l’on parle de tabous, on évoque en réalité des sujets sur lesquels il est coutume de faire silence, soit par pudeur, soit par peur de « déranger l’ordre établi ». Un tabou sexuel est une pratique acceptée (dans le sens où celle-ci est légale) mais contraire aux bonnes mœurs, dont on ne doit pas parler en public. En d’autres termes, un tabou sexuel est un sujet qui dérange, car il fait généralement l’objet de préjugés. Justement, quels sont ces fameux tabous sexuels qui perdurent ? C’est ce que nous allons voir.

 

La masturbation féminine : un tabou ancré dans notre société

 

Contrairement à la masturbation masculine, la masturbation féminine est un tabou, un sujet qu’il convient de ne pas mentionner, car appartenant à l’intimité des femmes. Alors que les hommes n’ont aucun problème à évoquer le fait de se masturber devant du contenu pornographique ou avec le tel rose, les femmes doivent garder pour elles et ne jamais évoquer cette activité solitaire. C’est vrai, en 2021, le plaisir féminin est encore un tabou profondément ancré dans notre société.

 

Le sexe oral : la fellation et le cunnilingus encore tabou !

 

Pour les femmes, il est tabou de parler de fellation ou même de cunnilingus, et plus particulièrement du fait de ne pas apprécier ces pratiques. En revanche, les hommes qui n’aiment pas la fellation sont considérés comme « étranges » ou « bizarres », car cette pratique est censée être appréciée de tous. Pourtant, ce n’est pas le cas. En effet, en matière de sexualité, il n’existe pas de cadre défini. Il est donc nécessaire de communiquer, de façon à identifier les goûts de son/sa partenaire et surtout, de ne pas porter de jugement sur les préférences de chacun.

 

Le sexe pendant les règles : une pratique stigmatisée

 

En 2021, même s’il est de moins en moins tabou de parler des menstruations, le sang des règles est encore considéré comme sale. Aussi, faire du sexe pendant les règles n’est pas une pratique communément acceptée. Cependant, il est tout à fait possible de faire l’amour pendant les règles : cela n’est pas sale ni dangereux. En outre, plusieurs solutions peuvent être envisagées : le faire sous la douche, ou en protégeant le matelas sous une serviette, par exemple. Le blog http://www.astuce-sante.fr/ vous en dit un peu plus concernant les menstruations.

 

La sodomie et toutes les pratiques de sexe anal

 

Évidemment, l’un des plus gros tabous sexuels concerne la sodomie. Si ce sujet est généralement à éviter en société, c’est notamment en raison des « problèmes » d’hygiène que cela implique. Cependant, il est tout à fait possible de se préparer et de pratiquer la pénétration anale de façon propre et saine.

 

Bien sûr, la peur d’avoir mal renforce le tabou autour de la sodomie. C’est donc pour cette raison qu’il est recommandé de la pratiquer pour la première fois avec quelqu’un de confiance, dans de bonnes conditions et surtout, sans se forcer.

 

D’autres tabous sexuels avec lesquels il faut en finir

 

      L’échangisme : l’échange de partenaires ou le sexe à plusieurs sont autant de pratiques liées à l’échangisme considérées comme de la déviance. Pourtant, de très nombreuses personnes bien sous tout rapport fréquentent les clubs échangistes. Il serait temps d’abandonner les idées reçues ! Cet article vous en dit un peu plus, concernant l’échangisme.

      L’homosexualité : même si cette orientation sexuelle est enfin acceptée en France, certaines personnes homosexuelles sont rejetées par leur famille ou souffrent de violence et de harcèlement. En outre, dans certains pays du monde (et même d’Europe), l’homosexualité est passible de sanction.

      La virginité : alors que pour certaines personnes, la première fois arrive tôt, chez d’autres, perdre sa virginité est un processus plus long. En outre, il faut accepter que certains adultes ne soient pas attirés par la sexualité. Cela n’est ni grave ni anormal. Le tabou sur la virginité doit donc être levé !